Célestopol

4 étoiles (1 critique)

Célestopol, cité lunaire de l’empire de Russie, est la ville de toutes les magnificences et de toutes les démesures. Dominée par un duc lui-même extravagant, mégalomane et ambitieux, elle représente, face à une Terre en pleine décadence, le renouveau des arts et la pointe du progrès technologique. On y suit des habitants en quête d’émancipation, rebelles, insoumis – à l’image de la métropole –, qui portent en eux des colères intimes et des fêlures profondes.

Dans ce volume de fantasy d’influence steampunk, l’auteur nous livre un hommage décalé et ambitieux au romantisme slave.

1 edition

Célestopol

4 étoiles

J'avais eu l'occasion de découvrir l'univers de Célestopol en lisant une nouvelle dans une des anthologies steampunk des éditions Oneiroi. J'avais été séduit par l'imaginaire original et poétique d'Emmanuel Chastellière. J'ai été ravi de retrouver les mêmes qualités dans ce recueil d'une douzaine de nouvelles qui se déroulent toutes dans cet univers si particulier de Célestopol.

Il s'agit d'un univers uchronique et steampunk : nous sommes au tournant du XIXe et du XXe siècle, le duc Nikolaï, le fils un peu rebelle de la tsarine de l'Empire russe, a installé une colonie sous un dôme de verre sur la Lune. Sa cité, Célestopol, va profiter du sélénium exploité sur la Lune pour développer une technologie avancée et obtenir son autonomie, si ce n'est son indépendance par rapport à l'Empire russe et aux grandes puissances terriennes.

Les nouvelles sont globalement très réussies, hormis deux ou trois qui m'ont un peu moins …