Livre broché, 528 pages

Langue : français

Publié par Les moutons électriques.

ISBN :
978-2-36183-832-4
ISBN copié !
4 étoiles (2 critiques)

Soupçonnée d'adultère, la duchesse Audéarde de Bromael a été jugée, répudiée et emprisonnée. Le champion qu'on l'a accusée d'avoir trop aimé, le chevalier Ædan de Vaumacel, lui a fait défaut au cours de son procès. Mais voici qu'un an plus tard, le chevalier est de retour. Honni par les partisans de la ci-devant duchesse comme par ceux du duc Ganelon, le sire de Vaumacel prétend vouloir restaurer son honneur et celui de la dame. Étrangement, il met toutefois plus de zèle à poursuivre les ravisseurs de jeunes gueux qu'à réparer sa faute. Pendant ce temps, la cour ducale se divise ; les armes courtoises pourraient y être rapidement supplantées par les armes de guerre…

1 édition

a publié une critique de Le Tournoi des preux par Jean-Philippe Jaworski

Du grand Jaworski

4 étoiles

Sur la forme, la langue de Jaworski est toujours aussi riche et éclatante, quoique parfois inégale: les passages les mieux ciselés le sont avec tellement de justesse (ces premières pages!) qu'on les regrette dès qu'un relatif relâchement s'installe. On reste néanmoins en compagnie d'un des plus grands auteurs de fantasy francophone. Il n'y a pas un moment où l'écriture manque de fluidité, de rythme, de précision ou d'élégance. Sur le fond, Jaworski parvient à décrire avec beaucoup de justesse, dans un cadre ouvert à la fantasy et aux dérives magiques, la vie d'une société de cour. Les personnages sont dépeints dans l'entièreté de leurs contradictions, et les dilemmes qui les animent, par exemple, apparaissent naturellement. L'ensemble forme un grand roman de fantasy aux airs de roman historique, dont les trames mystérieuses ne vont faire que s'épaissir au fil des pages.

Pas vraiment fan du rythme et du style d’écriture

3 étoiles

Comme mentionné dans mon commentaire sur le même titre, j’ai trouvé que le style péchait par trop de fioritures et le rythme par trop d’irrégularité. Et les cliffhangers, ça fait quand même passé. En plus de ça ma copie du livre avait des problèmes typographiques/SR (espaces avant/après les ponctuations)

En revanche le propos est vivant, l’histoire tient en haleine si on passe outre les défauts.