preso9@lectura.social a publié une critique de Les loyautés par Delphine de Vigan
Review of 'Les loyautés' on 'Goodreads'
2 étoiles
Retrat poc unteressant d' una societat malalta. No es salva ni un home. Previsible.
pocket book, 192 pages
Publié 28 août 2019 par LGF.
"± J'ai pensé que le gamin était maltraité, j'y ai pensé très vite, peut-être pas les premiers jours mais pas longtemps après la rentrée, c'était quelque chose dans sa façon se tenir, de se soustraire au regard, je connais ça, je connais ça par cœur, une manière de se fondre dans le décor, de se laisser traverser par la lumière. Sauf qu'avec moi, ça ne marche pas. ¬ Théo, enfant du divorce, entraîne son ami Mathis sur des terrains dangereux. Hélène, professeur de collège à l'enfance violentée, s'inquiète pour Théo : serait-il en danger dans sa famille ? Quant à Cécile, la mère de Mathis, elle voit son équilibre familial vaciller, au moment où elle aurait besoin de soutien pour protéger son fils. Les loyautés sont autant de liens invisibles qui relient et enchaînent ces quatre personnages." --
Retrat poc unteressant d' una societat malalta. No es salva ni un home. Previsible.
Je me méfie toujours des auteurs de best-sellers, des romans "phénomènes" que tout le monde dit dans les transports en commun, je dois avoir un côté élitiste et méprisant pour ce qui plait "au plus grand nombre", craignant que ces oeuvres ne soient que le fruit de recettes bien huilées à base d'ingrédients consensuels et sans saveur. C'est ce qui m'a tenu éloigné des romans de Delphine de Vigan depuis la publication de Rien ne s'oppose à la nuit, énorme phénomène qui a véritablement lancé sa carrière d'auteur à succès. Et puis, la semaine dernière, je l'ai vu sur un plateau de télévision parler de son dernier roman "Les loyautés", je l'ai trouvée sympathique, posée, et à vrai dire intéressante dans son propos. Argument ultime pour me convaincre de franchir le rubicon : il s'agit d'un roman court, donc un investissement limité pour découvrir son oeuvre.
Je ne le …
Je me méfie toujours des auteurs de best-sellers, des romans "phénomènes" que tout le monde dit dans les transports en commun, je dois avoir un côté élitiste et méprisant pour ce qui plait "au plus grand nombre", craignant que ces oeuvres ne soient que le fruit de recettes bien huilées à base d'ingrédients consensuels et sans saveur. C'est ce qui m'a tenu éloigné des romans de Delphine de Vigan depuis la publication de Rien ne s'oppose à la nuit, énorme phénomène qui a véritablement lancé sa carrière d'auteur à succès. Et puis, la semaine dernière, je l'ai vu sur un plateau de télévision parler de son dernier roman "Les loyautés", je l'ai trouvée sympathique, posée, et à vrai dire intéressante dans son propos. Argument ultime pour me convaincre de franchir le rubicon : il s'agit d'un roman court, donc un investissement limité pour découvrir son oeuvre.
Je ne le regrette pas, car j'ai lu Les loyautés avec beaucoup de plaisir, c'est une très agréable surprise. Le récit tourne autour de plusieurs personnages : deux pré-adolescents venus de milieux familiaux totalement différents (l'un, Théo, en garde alternée entre ses parents divorcés qui ne s'adressent plus la parole ; l'autre, Mathis dans une famille qui semble stable) et qui se sont liés d'amitié depuis leur entrée au collège ; une professeur de SVT qui s'inquiète de l'attitude de Théo et le soupçonne d'être victime de maltraitance ; la mère de Mathis, en psychanalyse, coincée dans un couple qui ne se parle presque plus et des enfants qui s'éloignent d'elle.
Les loyautés est un très joli roman, à la fois tendre et violent, sur la détresse humaine, qu'elle qu'en soient ses causes et ses modes d'expression. Cela m'a clairement donné envie de dépasser mes aprioris et de découvrir les autres romans de Delphine de Vigan, même si je crains que sa plume fine soit moins incisive dans des oeuvres plus longues que celle-ci, dont le format m'a parfaitement convenu.