Zelu est nigériano-américaine. Zelu est paraplégique. Zelu est auteure. Mais Zelu n’est pas reconnue : …
La mort de l’auteur de Nnedi Okorafor, Fabien Le Roy
5 étoiles
Ayant toujours apprécié les romans de cette autrice, je me suis plongée dedans, et j’ai eu du mal à le lâcher tant il est immersif. À noter que l’une des héroïnes est une femme paraplégique plutôt badass, l’autre une robote et une IA. La culture nigériane y est très présente, de même que l’IA, même si ce n’est pas le sujet principal. On sent que c’est le conte qui nous permet de vivre et d’êtres humaines.
C’est un roman #SF inattendu et palpitant.
#vendredilecture#mastolivre
Année 2454. Trois siècles après des évènements meurtriers ayant remodelé la société, les concepts d’État-nation …
J’ai eu assez peu de temps pour lire cette semaine, mais je dois avoir dépassé les deux tiers. C’est une enquête au 23ème siècle sur un vol de liste qui est capitale pour l’équilibre politique, mais je ne suis pas à 100% sûre d’avoir compris pourquoi elle est si importante, ni qui l’a écrite.
Le roman est assez confus, pour ne pas dire bordélique, bien qu’il respecte un ordre chronologique. Mais dans cet ordre on saute parfois du coq à l’âne avec foule de personnages qu’on doit retenir.
Il y a fréquemment des commentaires de lecteurs râgeux (inventés par le narrateur en plus, et dans une langue proche de la nôtre mais pas tout à fait, on dirait la version neutre de notre langue mais dans une structure proche du Français du XVIe siècle), qui sont complètement inutiles la plupart du temps, et même pas drôles. Cela ajoute grandement à …
J’ai eu assez peu de temps pour lire cette semaine, mais je dois avoir dépassé les deux tiers. C’est une enquête au 23ème siècle sur un vol de liste qui est capitale pour l’équilibre politique, mais je ne suis pas à 100% sûre d’avoir compris pourquoi elle est si importante, ni qui l’a écrite.
Le roman est assez confus, pour ne pas dire bordélique, bien qu’il respecte un ordre chronologique. Mais dans cet ordre on saute parfois du coq à l’âne avec foule de personnages qu’on doit retenir.
Il y a fréquemment des commentaires de lecteurs râgeux (inventés par le narrateur en plus, et dans une langue proche de la nôtre mais pas tout à fait, on dirait la version neutre de notre langue mais dans une structure proche du Français du XVIe siècle), qui sont complètement inutiles la plupart du temps, et même pas drôles. Cela ajoute grandement à la confusion sans trop éclairer sur ce qu’on devrait savoir.
Par ailleurs le narrateur joue avec les genres de façon un peu aléatoire. De certains personnages il dira que c’est visiblement une femme mais va dire "il" parce qu’habillé comme un homme… Le futur duquel il parle a banni les genres de la langue, mais il prend le parti de les utiliser quand même « comme au XVIIIème Siècle », tout en jouant avec, mais en reprenant le neutre dans les dialogues. Garder du neutre tout le long m’aurait moins choqué que de lire des trucs du style « je dis il même si c’est visiblement une femme, mais il s’habille et se conduit comme un homme » (je paraphrase). Cela alourdit ridiculement la narration sans rien ajouter au récit, et encore moins aux personnages.
À noter que lea traducteurice a pris le parti de traduire littéralement le "they" neutre anglophone par un "on" ; c’est compréhensible et n’ajoute pas spécialement de difficulté.
Bref, je vais le finir, mais il est probable que je ne lirai pas les suites.
Bleu et Rouge, deux combattants ennemis d'une étrange guerre temporelle, s'engagent dans une correspondance interdite, …
Ce roman partiellement épistolaire est difficile à classer. Il y a un côté eau de rose indéniable. Poétique et sensuel, ce roman nous entraîne au travers du multivers et du temps, que deux entités manipulent à l’envi en envoyant des agentes pour tuer, orienter, influer. Les êtres humains y sont des objets fragiles et des jouets d’un destin décidé par des abstractions. J’y ai goûté chaque mot.
#mastolivre#vendredilecture#SF#fantasy
Djaël Aldrin traîne son exceptionnelle longévité comme une malédiction à travers toute la galaxie. Alors …
À celleux qui pleurnichent à chaque expérimentation lexicale inclusive : ce roman n’est pas pour vous, et ce serait triste que tout soit à votre image et écrit pour vous. Tout est en pronoms neutres avec quelques néologismes dûs au fait qu’une partie de l’intrigue est racontée par les personnages à la première personne.
C’est une une enquête menée longtemps après l’exode des êtres humains. En étant arrivée au tiers, je trouve ce roman bien mené et prometteur.
#vendredilecture#mastolivre#SF#spaceopera
Klara est une AA, une Amie Artificielle, un robot de pointe ultraperformant créé spécialement pour …
Une AA (amie artificielle) raconte son histoire, du magasin à (ne divulgâchons pas, même si je ne vous en recommanderai pas la lecture). Cela pose la question de l’IA sans réellement poser de question.
J’ai l’impression que c’est un peu brouillon. J’ai mis du temps à comprendre ce que c’était que ces "boites", et encore, pas sûre d’avoir tout compris. Le roman est à la première personne, donc on ne voit que ce que Klara voit et comprend. On a donc un peu de mal à comprendre le monde dans lequel elle évolue. C’est pourquoi j’ai un avis assez mitigé. Je ne l’ai pas détesté, mais pas aimé non plus.
#mastolivre#SF#vendredilecture
Ushtâr, planète-océan des confins. Lorsque, après une guerre aussi brève qu’inégale, le Gouvernement tombe aux …
plus de 10 siècles après l’exode des humains, une colonisation commence, sur une planète évoquant des cultures d’inspiration orientale. Les oubliés sont celles et ceux qu’on a laissé de côté, comme d’habitude.
C’est un roman intéressant et agréable à lire. Mais tout comme "Quitter les monts d'automne " de la même autrice, ça se termine un peu rapidement.
#SF#space-opera#mastolivre
Un soir d’hiver à l’Elgin Theatre de Toronto, le célèbre acteur Arthur Leander s’écroule sur …
Station Eleven d’Emily St. John Mandel
C’est un carnet de voyage #postapocalyptique , j’en suis à la moitié. C’est une #dystopie très vraisemblable, surtout post-covid (oui on y est encore, calmez-vous). C’est très américain aussi par le côté sectes flippantes et camping dans les Wallmarts. Pour le moment en tout cas j’aime beaucoup.
XXVIIe siècle. L'Humanité s'est étendue à toute la Voie lactée. La nouvelle frontière, ce sont …
Les nuages de Magellan d’ @EstelleFaye1@imaginair.es
C’est un roadmovie spatial, très visuel, avec des personnages attachants. Le roman serait presque trop court. C’est une invitation à toujours garder la tête dans les étoiles.
#vendredilecture#mastolivre#SF#spaceopera
La Forêt sombre de Cixin Liu
Bon, après avoir laborieusement fini le premier tome du Problème à trois corps que je n’ai pas spécialement apprécié, j’ai voulu laisser une seconde chance en lisant le second tome. J’en ai lu 20% à peu près, soit plus de 100 pages.
Mais entre le style très monotone (probable problème de traduction), les dialogues qui tombent à plat et dont on questionne parfois la pertinence, le passage d’un personnage à l’autre sans logique apparente autre que la chronologie, des extraterrestres qui s’expriment comme des humains, alors que… bon (je ne divulgâcherais pas plus), et l’entre-soi masculin que je trouvais déjà lourd au premier tome — déjà alourdi par le fait que les femmes sont au pire coupables, au mieux inexistantes —, je crois que je vais laisser tomber et passer à autre chose.
Soit ce n’était pas le bon moment pour le lire, soit …
La Forêt sombre de Cixin Liu
Bon, après avoir laborieusement fini le premier tome du Problème à trois corps que je n’ai pas spécialement apprécié, j’ai voulu laisser une seconde chance en lisant le second tome. J’en ai lu 20% à peu près, soit plus de 100 pages.
Mais entre le style très monotone (probable problème de traduction), les dialogues qui tombent à plat et dont on questionne parfois la pertinence, le passage d’un personnage à l’autre sans logique apparente autre que la chronologie, des extraterrestres qui s’expriment comme des humains, alors que… bon (je ne divulgâcherais pas plus), et l’entre-soi masculin que je trouvais déjà lourd au premier tome — déjà alourdi par le fait que les femmes sont au pire coupables, au mieux inexistantes —, je crois que je vais laisser tomber et passer à autre chose.
Soit ce n’était pas le bon moment pour le lire, soit c’est une vraie déception. J’opterais pour la deuxième option.
#sf#mastolivre
The Three-Body Problem (Chinese: 三体; lit. 'Three-Body'; pinyin: sān tǐ) is a science fiction novel …
Le problème à trois corps de Liu Cixin
Il me reste un gros quart à lire. Je trouve le style un peu plat, mais ça peut être un problème de traduction ; ce n’est pas la première fois que je constate à quel point la traduction est importante. L’histoire est plutôt bien menée, bien que j’aie un peu de mal à m’y plonger complètement.
Bref, mon avis est plutôt mitigé. Je ne sais pas encore si je lirai la suite.
E-book extra: In-depth study guide.Shevek, a brilliant physicist, decides to take action. He will seek …
Les dépossédés d’Ursula K. Le Guin
Difficile de passer à côté de ce classique de la SF à une heure où se débarasser du capitalisme est nécessaire. L’autrice nous invite à penser l’anarchie et la coopération dans une société dont les conditions de vie sont très difficiles.
C’est un roman des années 70, donc ça reste assez patriarcal. Il y a donc pas mal de remarques sexistes qui m’ont fait un peu tiquer.
#mastolivre#vendredilecture#SF
Selon la Déclaration d’Antonia, il n’y a de propriété que d’usage. Chaque être humain est …
#vendredilecture#sf
Eutopia de @camilleleboulanger@corneill.es
Sous forme d’autobiographie dans un futur lointain, l’auteur propose de prendre nos distances avec nos modes de vie actuels et de penser un autre vivre ensemble.
L’omniprésence de l’alcool et du cannabis, bien que n’étant pas le sujet, me rend perplexe. De même que l’omniprésence de la culture d’avant ; je sais bien que c’est la meilleure façon de critiquer notre civilisation, mais ça donne un peu l’impression qu’il y a peu de créations nouvelles, en particulier cinématographiques.
La façon d’appréhender la parentalité m’a paru un peu étrange. Autant je trouve tout à fait génial que toute la communauté prenne soin des enfants, autant, 3 ans, pour trouver un enfant suffisamment autonome pour prendre son envol, ça me parait léger. Je comprend parfaitement Gob pour le coup. Elle a manqué de l’accompagnement élémentaire vers l’autoromie que tout parent est censé fournir.
Le modèle de société …
#vendredilecture#sf
Eutopia de @camilleleboulanger@corneill.es
Sous forme d’autobiographie dans un futur lointain, l’auteur propose de prendre nos distances avec nos modes de vie actuels et de penser un autre vivre ensemble.
L’omniprésence de l’alcool et du cannabis, bien que n’étant pas le sujet, me rend perplexe. De même que l’omniprésence de la culture d’avant ; je sais bien que c’est la meilleure façon de critiquer notre civilisation, mais ça donne un peu l’impression qu’il y a peu de créations nouvelles, en particulier cinématographiques.
La façon d’appréhender la parentalité m’a paru un peu étrange. Autant je trouve tout à fait génial que toute la communauté prenne soin des enfants, autant, 3 ans, pour trouver un enfant suffisamment autonome pour prendre son envol, ça me parait léger. Je comprend parfaitement Gob pour le coup. Elle a manqué de l’accompagnement élémentaire vers l’autoromie que tout parent est censé fournir.
Le modèle de société proposé est très séduisant, et le livre est agréable à lire
[4e de couverture]
Bienvenue à Gora ! Bienvenue à l’Auberge des Cinq-Sauts ! Faites halte …
#vendredilecture#mastolivre#SF
La Galaxie vue du sol de Becky Chambers
Ayant du mal à quitter cet univers, je me suis naturellement tournée vers le quatrième oups de la série des Voyageur·euse·s.
C’est un huis clos spatial qui s’ègrenne comme une ode anti-raciste (anti-spéciste, pour le coup) où chaque personnage apprend de l’autre et évolue. Comme quoi la paix commence souvent par le verbe « écouter ».
Une jolie tranche de vie.
La Flotte d’exode est un trésor vieillissant, témoin de la volonté humaine de disséminer ses …
#vendredilecture#mastolivre#SF
Archives de l’Exode de Becky Chambers
C’est le troisième tome dans le même univers que l’Espace d’un an.
Les exodienn·e·s sont les dernièr·e·s humain·e·s à avoir quitté la Terre. Nous suivons leur vie quotidienne dans les vaisseaux de l’Exode, et c’est passionnant, entre autre parce que cette société est entièrement basée sur le troc, des métiers très divers et le recyclage.
Un roman magnifique qui met du baume au cœur.