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Un livre qui retourne les tripes. Le récit de l'exode et de l'enfance de Sami Nouri est poignant, touchant, horrible et devrait être lu par tous ceux qui dressent des frontières, déclenchent des guerres ou votent des lois pour réduire les droits des réfugiés. La fin et son arrivée dans le monde de la haute couture est moins passionnante, mais quelle histoire !

On n'est pas sur de la grande littérature, mais c'est un polar efficace et surprenant (je ne m'attendais pas à cette résolution). Dommage, la fin (les 10 dernières pages) est baclée.

J'ai eu du mal avec cette écriture sans pause (ce n'est pas rare d'avoir des phrases de 15 lignes sans virgule) au début, mais quel beau livre ! On voyage au milieu des grands espaces avec les personnages, on se fait à cette vie de rien. Le dépaysement en restant à la maison.

Les concepts explorés sont très intéressants, mais je trouve malheureusement que la langue accroche, que ce n'est pas hyper bien écrit et du coup ça gache un peu le truc, la lecture n'est pas fluide.

J'aurais du mal à résumer mes sentiments à la lecture de cet ouvrage. J'y ai lu des réflexions profondes sur le mariage qui m'ont ammené à me questionner, mais j'ai aussi trouvé que l'autrice s'écoutait un peu parler, sentiment peut-être exacerbé par le registre de language utilisé, très soutenu. Au final sur les 9 chapitres je n'en retire que 2 intéressants et qui ammènent à réflexion (profonde et très pertinente, c'est ce qui est dommage). Et aussi, on sent une imprégnation très forte du divin qui peut déranger.