Zéro Janvier sur Mastodon.
Informaticien le jour, blogueur la nuit.
Lecteur obsessionnel. Passionné par l'Histoire.
Gay. Citoyen engagé, tendance anarcho-socialo-communiste.
Troisième et donc dernier volume de la trilogie qui aura occupé le début de mes vacances au soleil, cet épisode reste dans la lignée des deux premiers, si je peux me permettre ce jeu de mots. Ca se lit bien, ça se lit vite, c'est une bonne saga sur les vampires et leur influence supposée sur notre monde contemporain.
Ce deuxième volume de la trilogie prolonge le récit et accélère le rythme. J'ai bien aimé, je crois même avoir trouvé ce deuxième "épisode" meilleur que le premier.
When a Boeing 777 lands at JFK International Airport and goes dark on the runway, …
Review of 'The strain' on 'Goodreads'
3 étoiles
Je ne vais pas ressortir le cliché du "mythe du vampire revisité", mais l'approche quasi-scientifique des vampires dans ce premier volume d'une trilogie m'a bien plu. Ca se lit bien, comme le scénario d'un film, et ce n'est pas étonnant quand on sait que c'est co-écrit par le réalisateur Guillermo Del Toro est que le roman a été adapté en série TV récemment.
Je découvre tardivement André Gide avec ce roman qui m'a passionné du début à la fin. Novateur dans sa construction pour son époque, ce roman m'a beaucoup plu.
"Tim" (1891) is a delicate portrayal of a sensitive boy's devoted affection for …
Review of 'Tim' on 'Goodreads'
3 étoiles
Une histoire d'amitié et d'amour non réciproque entre deux jeunes garçons britanniques à la fin du XIXème siècle. Un style un peu ampoulé et mélodramatique par moment, mais c'est aussi l'époque qui veut cela.
Comme pour "Le jardin d'acclimatation" du même auteur, j'ai mis du temps avant d'entrer dans ce roman. Le style est toujours froid, austère. J'ai cependant aimé l'ensemble, joli et triste portrait d'une famille de la bourgeoisie.
Review of "Mon démon s'appelle Martin" on 'Goodreads'
5 étoiles
Entre deux volumes de la saga "The Book of the New Sun" de Gene Wolfe, je me suis accordé une brève parenthèse avec un court roman d’Arnaud Cathrine qui trainait sur mon bureau depuis quelques jours. Le récit de "Mon Démon s’appelle Martin" tient en 94 pages que j’ai dévorées en une soirée et est résumé ainsi en quatrième de couverture :
Damien fait des choses bizarres. Le dernier jour de la colo, il insiste pour faire un pacte de sang avec Arthur, alors qu’à priori, Arthur est un ami qui ne vaut pas un clou. Quand on fait des choses bizarres, en général, il y a une raison. Cela fait juste un an que Martin est mort. Il était le meilleur ami de Damien. Un an, c’est beaucoup. Les parents de Damien pensent que c’est suffisant pour oublier un peu, pour ne plus y penser. Mais ils se trompent, …
Entre deux volumes de la saga "The Book of the New Sun" de Gene Wolfe, je me suis accordé une brève parenthèse avec un court roman d’Arnaud Cathrine qui trainait sur mon bureau depuis quelques jours. Le récit de "Mon Démon s’appelle Martin" tient en 94 pages que j’ai dévorées en une soirée et est résumé ainsi en quatrième de couverture :
Damien fait des choses bizarres. Le dernier jour de la colo, il insiste pour faire un pacte de sang avec Arthur, alors qu’à priori, Arthur est un ami qui ne vaut pas un clou. Quand on fait des choses bizarres, en général, il y a une raison. Cela fait juste un an que Martin est mort. Il était le meilleur ami de Damien. Un an, c’est beaucoup. Les parents de Damien pensent que c’est suffisant pour oublier un peu, pour ne plus y penser. Mais ils se trompent, Damien n’oublie pas du tout. Pas une minute, pas une seconde. Il n’arrive pas à oublier Martin, l’absence de Martin, le fait que Martin soit mort. Surtout, Damien n’arrive à oublier ni sa propre douleur ni son propre sort.
C’est un très joli roman sur le deuil d’un adolescent qui a perdu son meilleur ami un an plus tôt. Le livre est court, moins de cent pages, et je n’ai pas forcément des millions de choses à dire dessus, sinon qu’il m’a suffisamment plu et touché pour que j’en parle ici. Le ton est naïf, comme le serait le récit d’un jeune garçon, mais certains passages jaillissent sont très forts. Je retiens particulièrement celui-ci, qui constitue un chapitre central du roman :
Martin, je sais que tu m’entends. Cette fois, c’est moi qui vais cogner. Tu vois ce qui se passe ici ? Mon amoureuse sort avec un plombier et mon ex-futur meilleur ami m’a lâché. Ca non, je ne suis pas fier. Parce que c’est moi le problème, j’ai bien compris.
D’abord, il faut que je te dise une chose. Un meilleur ami, ça ne s’invente pas. Il y a très peu de meilleurs amis sur terre. Alors dis-toi bien que je ne t’ai pas remplacé.
Pourquoi tu t’es jeté sous le camion ? Personne ne veut m’expliquer. Et puis, après l’enterrement n’était même pas passé que tes parents avaient déjà quitté le quartier. On ne les a jamais revus. En vrai, je ne comprends pas. Avec moi, tu souriais toujours. Papa prétend que je n’ai pas d’humour mais toi, je te faisais rire. Alors fous-toi bien ça dans le crâne : tu n’avais aucune raison de faire ça.
Pourquoi je te dis ça ? Ca sert à rien, je sais. Mais ce soir, j’ai besoin de te dire quelque chose. Même n’importe quoi. Te dire que je t’en veux d’avoir fait ça. Te dire que je te comprends sans te comprendre. Te dire que je suis perdu.
Tu devais avoir des secrets, du silence qui pesait. Mais tu es parti avec. Sans rien dire.
En attendant, il faut trouver une solution, Martin. Me concernant, je veux dire. Parce que si tout le monde me fuit, c’est qu’y a une raison. Je crois que la raison, c’est toi.
Je dois pas me comporter comme un garçon normal, plein de vie. Je dois leur foutre les jetons à tous. Je dois avoir ton grand plongeon encastré sur le visage. C’est pour ça que Juliette est partie avec Augustin. On peut pas aimer un type sinistre et geignard comme moi. Et c’est pour ça aussi qu’Arthur s’est tiré sans moi ce soir.
Il faut que tu me délivres, Martin. Il faut que tu me laisses continuer seul. Que tu me laisses vivre avec ceux qui sont restés.
Tu es mon meilleur ami quand même, tu sais.
Je resterai, quoiqu’il arrive, le roi du quand même.
A compelling fictional portrait of Augustus Caesar follows the ancient Roman leader from his youth …
Review of 'Augustus' on 'Goodreads'
4 étoiles
Une lecture passionnante et émouvante sur la vie d'Octave, neveu et fils adoptif de Jules César puis premier Empereur de Rome sous le nom d'Auguste. Un livre à la fois passionnant d'un point de vue historique et sur la vie et les rapports humains.
Review of 'Every Day (Random Minis)' on 'Goodreads'
4 étoiles
Il arrive souvent qu'un roman soit basé sur une très bonne idée originale. Il est plus rare que cette idée soit bien exploitée et que le résultat soit à la hauteur de l'espoir donné par l'idée de départ. Avec ce roman, c'est le cas : l'histoire est excellente et se lit avec un grand plaisir, et une certain émotion.
Ce n'est pas de la grande littérature et l'intrigue est prévisible, mais cette histoire d'un adolescent de l'Indiana qui prend conscience de son homosexualité est assez mignonne.
After "coming out" at school, sixteen-year-old Russel decides to take a counselor job at a …
Review of 'The Order of the Poison Oak' on 'Goodreads'
4 étoiles
Ce deuxième volume des aventures de Russel Middlebrook est encore meilleur que le premier. Plus émouvant, plus touchant, plus profond aussi. Un vrai coup de coeur.
J'ai lu ce recueil de nouvelles après avoir vu le film "Noir Océan" qui s'inspire justement de deux des trois nouvelles de ce recueil. J'ai apprécié de retrouver les histoires et les personnages du film dans les deux premières nouvelles, mais la troisième m'a totalement laissé indifférent.
Review of 'The Elephant of Surprise' on 'Goodreads'
3 étoiles
Quatrième et dernier volume en date des aventures de Russel Middlebrook (un cinquième volume est prévu mais pas encore sorti à ce jour), c'est aussi celui qui m'a le moins enchanté. Sans la nouveauté du premier, sans l'émotion et la profondeur du deuxième, sans l'originalité du troisième, ce quatrième volume ressemble à une caricature des précédentes histoires de Russel et de son groupe d'amis.
Les aventures de Russel Middlebrook continuent avec ce troisième volume au format un peu particulier. Cette fois, nous avons droit à un récit à deux voix : d'abord avec Russel qui nous raconte une semaine de sa vie, puis avec sa meilleure amie Min qui nous raconte la même semaine mais de son point de vue. C'est bien fait, sympathique à suivre, et toujours aussi touchant et drôle.