Critiques et Commentaires

Je veux la même histoire avec des bourgeois du XXIe siècle startupers.

Bon, ben va pas être facile à ficher lui.

C'est un peu daté sur sa vision très productiviste et un petit relent validiste, mais c'est très agréable de lire une pensée un peu structurée de « et du coup ça veut dire quoi une société anarchique ».

Lu en cinq jours. Difficile exercice que de le résumer, et il n'est pas certain que cela serve à grand chose. Piranesi vit et explore La Maison Éternelle, peuplées de Statues gigantesques et d'Oiseaux. Le livre est captivant sur son début, où il en dit peu sur le pourquoi et montre cette Maison.

J'ai reçu cette lecture à un moment où j'avais besoin d'évasion, de plonger un peu en moi. La Maison Éternelle a constitué tout à la fois un échappatoire, un lieu de méditation et de refuge. Une réalité à expérimenter plutôt qu'une énigme à déchiffrer.

Un petit livre court qui parle de l'accaparement progressif des terres agricoles par les firmes agro-industrielles. J'ai bien aimé l'angle d'attaque, autours de l'asservissement des paysan·es durant l'histoire et de leur (brève) libération par l'accès au foncier et la protection relative des Safer (Société d’aménagement foncier et d’établissement rural). Politiquement, le message de la dignité de la personne qui travaille sa terre et est indépendante est fort. J'ai eu un peu plus de mal à connecter avec les autres arguments. Les firmes sont inclues dans une superstructure logistique de transport qui est désastreuse pour l'environnement. En quoi avoir une nuée de producteur·ices indépendants règlerait la question? Si il s'agit de consommer moins ou de reconfigurer les modes de production vers du local, est-ce que la structure de firme est si mal adaptée?

Très court, agréable à lire et didactique; je ne suis pas certain d'être convaincu par la thèse cependant.

Hmmmm, house politics within a brutal nation state. With hot priestesses and hand to hand combat. I like what I just read.

Damn c'est vraiment un super bouquin

J'avais apprécié le tome 1 de l'Assassynth comme un bon page turner et une personnalité atypique pour une IA rogue dans la SF. Le tome 2 offre l'opportunité d'étendre un peu plus l'univers dans lequel Assassynth évolue, et de lae voir relationner avec des humains et d'autres machines. Et c'est à la fois très drôle et relatable. On ne s'imagine pas un assassin avoir de l'anxiété sociale, et pourtant! Et il y a de la queerness à laquelle je ne m'attendais pas du tout, c'est validé! Côtés points négatifs, certains concepts et noms mériteraient d'être explicités (c'est quoi un MedSys, la différence entre synthétique, bot, augmenté, humain, et pourquoi un killware ça fonctionne sur l'un et pas sur l'autre???); et il ne se passe finalement pas énormément de choses. Ce tome a ravivé mon intérêt pour la série en tout cas.

Je ne sais pas si ça a du sens de « finir » un recueil de poésie. J'espère le rouvrir souvent.

Un enquêteur avec le pouvoir de passer inaperçu très sassy doit résoudre un meurtre en chambre close dans un Paris de fin du XXIe siècle. Si l'univers m'a bien accroché, j'ai eu un peu plus de mal à m'attacher au protagoniste, qui sait être une imitation d'un "hard boiled detective" sans vraiment en avoir l'épaisseur. Il semble avoir un avis sur comment tourne le monde mais l'exprime assez peu. Et il y a quelques descriptions un peu gênantes de corps féminin. J'attends de voir comment ça évolue dans les prochains tomes.