tk veut lire The Souls of Black Folk par W. E. B. Du Bois

The Souls of Black Folk de W. E. B. Du Bois
The Souls of Black Folk: Essays and Sketches is a 1903 work of American literature by W. E. B. Du …
Je lis surtout de la SFF en évitant les hommes blancs issus de l'hégémonie culturelle, de la poésie, de la littérature de voyage, de la critique des technologies, puis de l'écologie dans une compréhension assez large. Par snobisme, j'ai une préférence pour les éditions dans la langue d'origine mais les questions de traduction me travaillent aussi beaucoup.
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The Souls of Black Folk: Essays and Sketches is a 1903 work of American literature by W. E. B. Du …
Après "Le bracelet de jade" l'an passé, Argyll publie deux nouveaux textes de l'autrice chinoise Mu Ming, toujours proposés grâce à la traduction de Gwennaël Gaffric. L'autrice opte cette fois pour un cadre non plus historique, mais celui d'un futur proche, aux confins du récit science-fictionnel, pour explorer les manières dont la technologie influe sur, et peut contribuer à fonder/refonder notre rapport au réel comme à celleux qui nous entourent. Elle le fait en investissant la thématique de l'art, que décline différemment chacun des deux textes. Ces derniers partagent un même parti d'écriture : des descriptions fines et détaillées, au sein desquelles l'autrice dessine avec soin des contours et met en scène des jeux de lumières et de couleurs. Certaines pages apparaissent ainsi comme de véritables compositions artistiques qui se dévoilent au fil d'une lecture très visuelle. En adoptant un tel style "Colorer le monde" est l'occasion de s'interroger sur …
Après "Le bracelet de jade" l'an passé, Argyll publie deux nouveaux textes de l'autrice chinoise Mu Ming, toujours proposés grâce à la traduction de Gwennaël Gaffric. L'autrice opte cette fois pour un cadre non plus historique, mais celui d'un futur proche, aux confins du récit science-fictionnel, pour explorer les manières dont la technologie influe sur, et peut contribuer à fonder/refonder notre rapport au réel comme à celleux qui nous entourent. Elle le fait en investissant la thématique de l'art, que décline différemment chacun des deux textes. Ces derniers partagent un même parti d'écriture : des descriptions fines et détaillées, au sein desquelles l'autrice dessine avec soin des contours et met en scène des jeux de lumières et de couleurs. Certaines pages apparaissent ainsi comme de véritables compositions artistiques qui se dévoilent au fil d'une lecture très visuelle. En adoptant un tel style "Colorer le monde" est l'occasion de s'interroger sur la construction d'un commun médiatisé par des technologies, lesquelles changent et standardisent les expériences visuelles, la réception de ce que l'on voit comme leurs expressions par un langage lui aussi en mutation. Une histoire pleine de sensibilité autour de rapports mère/fille qui m'a touchée. "Qui possède la lune ?" explore quant à elle les enjeux matériels et économiques de la création, des espaces que l'on peut trouver dans des conditions contraintes, mais aussi toute l'ambivalence de technologies qui peuvent influer et redistribuer certains rapports de force. Un texte dense, avec quelques ellipses, dont j'aurais aimé voir certains aspects plus développés. Au fil des deux portraits de figures féminines qui sont esquissées, l'autrice attire donc l'attention des lecteurices sur l'importance du regard et sur la manière dont il peut déterminer un certain rapport de monde, que peuvent perturber, voire bouleverser, des technologies, mais aussi d'autres points de vue - à condition d'être capable de les recevoir. Le style d'écriture m'a tout autant marqué que les thèmes abordés : j'espère que d'autres écrits de cette autrice seront prochainement traduits.
Un ouvrage solide et didactique sur la déconstruction du terme "race". L'argumentation rend opératoire un programme d'action et de recherche pour penser de façon critique les effets de pouvoir de la race comme notion au coeur des sociétés, telle que la France, qui ne se disent non-racistes. Le retour sur l'intersectionalité est également à point. Comme les autres ouvrages de la collection, la bibliographie est une invitation irrésistible à creuser les questions.


Il était une fois… la vie !
Il était une fois… un jardinier de cimetière qui tombe amoureux d’un pleureur …
Ce petit livre offre une déconstruction de la controverse médiatique et réactionnaire portée par l'"anti-décolonialisme", un tour d'horizon des auteurs·rices du Sud qui sèment depuis plusieurs décénies une histoire non-eurocentrique des shs, et enfin un plan pour un état de "décolonie". Le seul reproche mineur que je ferai à cet ouvrage est que la dernière partie s'adresse avant tout à son public de pairs universitaires.
Texte d'une confondante actualité malgré quelques passages dont le langage est très daté. Lu dans la foulée de Paresse pour tous, je pensais y trouver un manifeste lyrique mais c'est en fait une argumentation sur le travail et l'économie.
Ketty Steward nous régale récit d'anticipation tout en jeu de langage. L'écriture est intelligente sans en faire trop. C'est le second ouvrage des la collection ReciFs que je lis et ils sont tous les deux pour thématique l'alimentation. Un hasard mais ça donne faim. Certaines recettes donnent envie et leur présence est intriguante.
Un ouvrage court et incisif sur la construction raciste et oppresive de la catégorie de l'étranger en France. En une centaine de page, l'autrice réussit à faire une reconstruction historique du cheminement conceptuel et politique des racines (néo)colionales du paradigme français et leur invisibilisation dans l'air du temps néolibéral. La bibliographie est succinte mais ouvre de nouvelles pistes.

Dans la veine propre à la collection Le mot est faible, ce nouveau titre revient, sous l’angle du droit, sur …