tk a terminé la lecture de Le premier jour de paix par Élisa Beiram

Le premier jour de paix de Élisa Beiram
La paix n'est pas l'objectif. C'est la solution. 2098. Aureliano est las du XXIe siècle, ses famines, ses guerres. Sa …
Je lis surtout de la SFF en évitant les hommes blancs issus de l'hégémonie culturelle, de la poésie, de la littérature de voyage, de la critique des technologies, puis de l'écologie dans une compréhension assez large. Par snobisme, j'ai une préférence pour les éditions dans la langue d'origine mais les questions de traduction me travaillent aussi beaucoup.
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Succès ! tk a lu 67 sur 48 livres.

La paix n'est pas l'objectif. C'est la solution. 2098. Aureliano est las du XXIe siècle, ses famines, ses guerres. Sa …

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Depuis une décennie, entreprises, gouvernements et médias ne ménagent pas leurs efforts pour vendre le rêve d'une révolution numérique. La …

Depuis une décennie, entreprises, gouvernements et médias ne ménagent pas leurs efforts pour vendre le rêve d'une révolution numérique. La …
Un grand coup de coeur que la lecture de ce roman. Un de ces livres dont il est possible de relire plusieurs fois d'affilée certains passages simplement pour le plaisir d'apprécier un style parfaitement ciselé et maîtrisé. La plume d'Ursula Le Guin, merveilleusement bien rendue par la traduction de Marie Surgers, y est aussi poétique qu'évocatrice. Sur le fond, l'autrice donne une place et une posture originale à la figure de Lavinia, dont la voix semble s'élever directement depuis l'Énéide. Le livre explore la puissance, la fabrique et la contingence des mythes, et questionne de façon fascinante les rapports et l'articulation entre personnage et personne, création littéraire et figure historiquement située. Ce n'est pas simplement "un autre point de vue" que celui du texte d'inspiration qui est proposé : l'autrice prend appui, et complète, réécrit, mais déjoue aussi le récit de l'Énéide. Et le soin apporté à l'ambiance et au …
Un grand coup de coeur que la lecture de ce roman. Un de ces livres dont il est possible de relire plusieurs fois d'affilée certains passages simplement pour le plaisir d'apprécier un style parfaitement ciselé et maîtrisé. La plume d'Ursula Le Guin, merveilleusement bien rendue par la traduction de Marie Surgers, y est aussi poétique qu'évocatrice. Sur le fond, l'autrice donne une place et une posture originale à la figure de Lavinia, dont la voix semble s'élever directement depuis l'Énéide. Le livre explore la puissance, la fabrique et la contingence des mythes, et questionne de façon fascinante les rapports et l'articulation entre personnage et personne, création littéraire et figure historiquement située. Ce n'est pas simplement "un autre point de vue" que celui du texte d'inspiration qui est proposé : l'autrice prend appui, et complète, réécrit, mais déjoue aussi le récit de l'Énéide. Et le soin apporté à l'ambiance et au cadre antique assure une belle immersion.
Un magnifique roman.