tk veut lire The Age of Insecurity par Astra Taylor

The Age of Insecurity de Astra Taylor
Writer, filmmaker, and organizer Astra Taylor takes a curious, critical, and ultimately hopeful look at the uniquely modern concept of …
Je lis surtout de la SFF en évitant les hommes blancs issus de l'hégémonie culturelle, de la poésie, de la littérature de voyage, de la critique des technologies, puis de l'écologie dans une compréhension assez large. Par snobisme, j'ai une préférence pour les éditions dans la langue d'origine mais les questions de traduction me travaillent aussi beaucoup.
Si vous voulez emprunter un livre, j'essaie de tenir un inventaire de mes étagères inventaire.io/users/taniki
Mon compte mastodon pour du contenu chaotique et éclectique social.apreslanu.it/@tk
Ce lien ouvre une nouvelle fenêtre
Succès ! tk a lu 67 sur 48 livres.

Writer, filmmaker, and organizer Astra Taylor takes a curious, critical, and ultimately hopeful look at the uniquely modern concept of …
j'y suis pour le discours sur le capitalisme, la résilience, et les champignons. je suis aussi entrain d'y trouver des récits sur les diasporas d'asie du sud-est, les traumatismes inter-générationnels des guerres d'indépendance/guerre froide dans lesquels j'entends l'écho de mon histoire et des racines de ma culture.

From sci-fi visionary and acclaimed author Annalee Newitz comes Automatic Noodle, a cozy near-future novella about a crew of abandoned …
Des pages magnifiques, mais parfois difficiles, comme si le livre tenait à vous enchanter à distance, refusant de se laisser dévorer. Malgré son écriture ardue, la dernière nouvelle du livre est finalement la plus marquante. Elle raconte quatre générations de femmes, de mère en fille, dans ce petit village de Klatsand, et la façon dont elles auront arbitré, bon gré mal gré, entre amour, ambition et émancipation.


What a rare mushroom can teach us about sustaining life on a fragile planet
Matsutake is the most valuable mushroom …

Bien plus qu’un ebook, le livre peut être un support écologiquement vertueux. Mais depuis vingt ans, l’objet livre et ses …

While learning the ropes from a crafty Jazz Age bank robber, a young stowaway discovers their authentic self, a hidden …

It was magic. In every world, it was a kind of magic. "No maids, no funny talking, no fainting flowers." …
Ce roman nous entraîne dans les coulisses de l'industrie du cinéma, à l'époque d'un premier âge d'or hollywoodien dans les années 1930. Mais l'autrice en propose une déclinaison originale, à partir d'un imaginaire fantastique qui lui permet d'évoquer la fascination que peut exercer ce cadre cinématographique ainsi que tous les travers de cette industrie. En effet, la mythologie qui est dessinée au fil des pages adopte des accents résolument métaphoriques en prenant en quelque sorte aux mots différentes formules classiquement employées pour évoquer ce qui s'y joue : ainsi, être une étoile conduit bel et bien à luire et à s'élever dans le ciel pour y briller, pour certaines, pour l'éternité, tandis que les puissants perdent et vendent bel et bien leur âme et leur humanité, et que les années de vie se marchandent de façon usuelle contre des services... On navigue avec curiosité dans un univers où toute cette …
Ce roman nous entraîne dans les coulisses de l'industrie du cinéma, à l'époque d'un premier âge d'or hollywoodien dans les années 1930. Mais l'autrice en propose une déclinaison originale, à partir d'un imaginaire fantastique qui lui permet d'évoquer la fascination que peut exercer ce cadre cinématographique ainsi que tous les travers de cette industrie. En effet, la mythologie qui est dessinée au fil des pages adopte des accents résolument métaphoriques en prenant en quelque sorte aux mots différentes formules classiquement employées pour évoquer ce qui s'y joue : ainsi, être une étoile conduit bel et bien à luire et à s'élever dans le ciel pour y briller, pour certaines, pour l'éternité, tandis que les puissants perdent et vendent bel et bien leur âme et leur humanité, et que les années de vie se marchandent de façon usuelle contre des services... On navigue avec curiosité dans un univers où toute cette dimension magique est commune et banale, et l'autrice l'exploite habilement avec un style toujours allusif et évocateur, mais sans jamais verser dans l'exposition, ni présenter précisément les règles.
Dans une telle ambiance de relecture magique du décor hollywoodien, "La reine sirène" s'impose comme un roman d'affirmation dans le sillage de sa narratrice, d'origine chinoise, lesbienne, qui entend tracer sa propre voie et devenir une étoile dans, et malgré, ce milieu patriarcal, raciste et hétéronormé que sont les studios où elle va devoir évoluer. Ce n'est pas sans ambivalences qu'elle affirme ses ambitions, qu'elle trace des lignes rouges, qu'elle expérimente et tente ainsi de trouver sa place depuis la blanchisserie de ses parents. En tant que narratrice rétrospective, sa voix porte et nous entraîne à ses côtés d'elle au fil d'un récit relativement linéaire et balisé, mais qui n'en est pas moins efficace ; son parcours permettant de dénoncer tour à tour le sexisme, le racisme et l'homophobie auxquels elle est confrontée.
C'était le premier texte que je lisais de Nghi Vo, et je ne compte pas m'arrêter là !