J'en suis arrivé à presque la moitié du dernier tome de cette trilogie et c'est toujours aussi passionnant. Maintenant c'est le dilemme habituel : savourer la suite ou céder à la tentation d'accélérer pour découvrir la fin le plus vite possible ?
Reviews and Comments
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Zéro Janvier commented on Engine City by Ken MacLeod (Engines of Light, #3)
Zéro Janvier reviewed Dark Light by Ken MacLeod (Engines Of Light, #2)
Dark Light (Engines of Light #2)
4 étoiles
Dark Light est le deuxième tome de la trilogie de science-fiction Engines of Light de l’écrivain écossais Ken MacLeod. J’avais beaucoup aimé le premier tome Cosmonaut Keep qui était riche en promesses pour la suite de la trilogie. J’ai donc enchainé directement avec le suivant, et je ne vais pas vous faire attendre plus longtemps : je n’ai pas été déçu !
Par rapport au premier roman qui proposait une structure narrative avec deux lignes temporaires, l’une dans le futur proche et l’autre dans un futur et un espace très loin, celui-ci est plus simple : l’action se déroule dans le futur lointain, à des milliers d’années-lumières de notre système solaire, dans la continuité des événements du premier tome. Nous y retrouvons les personnages que nous avions suivi dans Cosmonaut Keep, cette fois réunis au même endroit, au même moment. Cela permet un récit relativement plus simple, maintenant que …
Dark Light est le deuxième tome de la trilogie de science-fiction Engines of Light de l’écrivain écossais Ken MacLeod. J’avais beaucoup aimé le premier tome Cosmonaut Keep qui était riche en promesses pour la suite de la trilogie. J’ai donc enchainé directement avec le suivant, et je ne vais pas vous faire attendre plus longtemps : je n’ai pas été déçu !
Par rapport au premier roman qui proposait une structure narrative avec deux lignes temporaires, l’une dans le futur proche et l’autre dans un futur et un espace très loin, celui-ci est plus simple : l’action se déroule dans le futur lointain, à des milliers d’années-lumières de notre système solaire, dans la continuité des événements du premier tome. Nous y retrouvons les personnages que nous avions suivi dans Cosmonaut Keep, cette fois réunis au même endroit, au même moment. Cela permet un récit relativement plus simple, maintenant que les bases ont été posées.
Ce récit s’attarde principalement sur les conséquences de l’arrivée de voyageurs interstellaires humains sur la planète Croatan, où des sociétés distinctes vivaient jusque là de façon relativement harmonieuse. Cette arrivée risque de bouleverser des équilibres précaires.
Avec ce roman, Ken MacLeod nous propose d’explorer la rencontre entre des sociétés différentes, avec leur histoire, leur mythologie, leur organisation sociale, leur rapport à la technologie, leur mode de vie. Il y a bien sûr le choc de culture entre les autochtones et les voyageurs venus de l’espace, mais aussi des différentes entre les différentes cultures qui cohabitent déjà sur la planète. Pour l’auteur, dont on connait la fibre politique, c’est l’occasion d’explorer des modèles de société différents.
Il y a notamment toute une réflexion au sein d’une des cultures présentées sur la distinction entre sexe biologique et genre social. Ainsi, nous rencontrons deux personnages qui illustrent cette approche : Stone est né(e) homme mais se reconnait et est socialement reconnu comme une femme car il refuse de se battre ; Gail est né(e) femme mais est socialement reconnu(e) comme homme car elle exerce la profession de mécanicien(ne) considérée comme exclusivement masculine. Bien sûr, cette approche n’est pas exempte de de stéréotypes et de défauts, que l’auteur ne manque d’ailleurs pas de mettre en scène dans le roman.
Par rapport au premier tome qui était principalement centré sur l’aspect technologique de la science-fiction, celui-ci m’a semblé plus politique. Certains personnages parmi les cosmonautes et leurs alliés autochtones illustrent parfaitement la tension entre d’une part le désir d’une démocratie directe avec des assemblées populaires autonomes (sur le modèle de communes en auto-gestion) et d’autre part la volonté d’instaurer un Etat central pseudo-démocratique, dont la principale mission serait de garantir le libre-échange et l’aboutissement serait l’instauration d’un modèle capitaliste étatiste industriel. Ken MacLeod rejoue ainsi, avec plus ou moins de subtilité même si cela ne m’a pas du tout dérangé, bien au contraire, le vieil antagonisme entre communistes et anarchistes, ou plus précisément entre communistes autoritaires et libertaires.
J’ai beaucoup parlé ici des aspects sociaux et politiques du roman, mais cela ne doit pas cacher le récit lui-même, qui tourne autour des inévitables transformations que l’arrivée du vaisseau interstellaire provoque sur la planète Croatan. Entre intrigues politiques, complots commerciaux, révoltes sociales, et tensions raciales, il y a de quoi s’occuper dans ce roman riche mais passionnant, d’autant que la galerie de personnages offre des personnalités originales et mémorables. Une mention spéciale pour Stone, mon personnage coup de coeur de ce roman.
Au moment de terminer ce deuxième tome, j’ai déjà très envie de me plonger dans le suivant, en espérant qu’il clôture en beauté cette trilogie qui a jusque là su me séduire et m’enchanter. On en reparle certainement très vite ici !
Zéro Janvier reviewed Cosmonaut Keep by Ken MacLeod (Engines of Light, #1)
Cosmonaut Keep (Engines of Light #1)
4 étoiles
Cosmonaut Keep est le premier tome de la trilogie de science-fiction Engines of Light de Ken MacLeod, un écrivain écossais que j’avais découvert avec The Fall Revolution. J’avais beaucoup aimé ce cycle en quatre romans dans lesquels il mêlait habilement prospective technologique et politique. J’ai retrouvé avec grand plaisir cet aspect dans Cosmonaut Keep.
La structure narrative du roman, relativement originale, a contribué à l’enthousiasme qui a accompagné ma lecture.
D’une part, dans un futur proche où l’Europe a fusionné avec une URSS ressuscitée, Matt Cairns, un programmeur britannique, se retrouve mêlé à une sombre histoire d’espionnage scientifique au moment où une station orbitale russo-européenne annonce au monde entier un Premier Contact avec une race extraterrestre.
D’autre part, dans un futur lointain et dans un système solaire à des milliers d’années-lumières du nôtre, Gregor Cairns, lointain descendant de Matt Cairns, est étudiant-chercheur en biologie marine sur une planète …
Cosmonaut Keep est le premier tome de la trilogie de science-fiction Engines of Light de Ken MacLeod, un écrivain écossais que j’avais découvert avec The Fall Revolution. J’avais beaucoup aimé ce cycle en quatre romans dans lesquels il mêlait habilement prospective technologique et politique. J’ai retrouvé avec grand plaisir cet aspect dans Cosmonaut Keep.
La structure narrative du roman, relativement originale, a contribué à l’enthousiasme qui a accompagné ma lecture.
D’une part, dans un futur proche où l’Europe a fusionné avec une URSS ressuscitée, Matt Cairns, un programmeur britannique, se retrouve mêlé à une sombre histoire d’espionnage scientifique au moment où une station orbitale russo-européenne annonce au monde entier un Premier Contact avec une race extraterrestre.
D’autre part, dans un futur lointain et dans un système solaire à des milliers d’années-lumières du nôtre, Gregor Cairns, lointain descendant de Matt Cairns, est étudiant-chercheur en biologie marine sur une planète où cohabitent des humains ayant débarqué quelques siècles plus tôt et des « saurs », des extraterrestres à la morphologie similaire à des dinosaures à taille humaine. Il partage son temps entre le laboratoire avec sa collègue Elizabeth, ses obligations familiales avec son grand-père James qui souhaite l’associer à son Grand Projet, et son idylle avec un marchand spatial en visite sur la planète.
Les deux lignes temporelles suivent d’abord leur cours en parallèle avant, comme souvent dans les romans construits ainsi, de se rejoindre d’une façon ou d’une autre. Dans les deux cas, l’intrigue tourne autour de la découverte ou de la re-découverte du voyage à la vitesse de la lumière. Dans notre futur proche, c’est un horizon qui semble inatteignable avant que le Premier Contact ne rabatte les cartes. Dans le futur lointain, seuls quelques marchands associés à d’étranges extra-terrestres ont accès au voyage interstellaire tandis que les différentes planètes habitées vivent isolées les unes des autres.
J’ai retrouvé dans ce roman des ingrédients qui m’avaient déjà beaucoup plu dans The Fall Revolution, même si le dosage est un peu différent. Là où la politique est très présente, c’est ici la technologie qui joue le premier rôle. Même si l’auteur, qui ne cache pas ses sympathies politiques, mentionne à plusieurs reprises différents courants communistes et notamment le trotskisme, cela reste en arrière-plan de la double intrigue autour du voyage à la vitesse de la lumière. C’est différent, mais tout aussi plaisant que The Fall Revolution.
J’ai en tout cas pris énormément de plaisir à lire ce roman, riche en promesses pour la suite. Je vais directement enchainer avec le deuxième roman de la trilogie : Dark Light. Je vous retrouve bientôt ici pour en reparler !
Zéro Janvier reviewed Paris-Briançon by Philippe Besson
Paris-Briançon
4 étoiles
J'ai eu un peur en lisant les premières pages de ce nouveau roman de Philippe Besson : le style me semblait convenu, les personnages m'apparaissaient un peu trop comme des stéréotypes, et le texte enchainait un peu les lieux communs. Ce n'était pas mauvais, disons que c'était tangent, à la limite, et que cela pouvait basculer facilement du bon au médiocre.
Heureusement, la suite m'a rassuré. Le récit s'emballe, le style, avec ses qualités et ses maladresses, reste celui auquel Philippe Besson nous a habitué depuis plus de vingt ans maintenant. Les personnages gagnent en épaisseur, on s'attache même à certains d'entre eux.
Ce n'est sans doute pas le meilleur roman de Philippe Besson, dont je trouve que l'écriture a tendance à s'essouffler et à se répéter depuis quelques années, mais c'est tout de même un livre réussi, qui se lit rapidement et avec un certain plaisir.
Zéro Janvier reviewed Lettres à un étranger by Simon Vandereecken
Lettres à un étranger
4 étoiles
Si le premier roman de Simon Vandereecken m'avait laissé une impression mitigée, celui-ci, publié en décembre 2021, m'a séduit. En moins de soixante-dix pages, l'auteur nous propose de lire une série de lettres écrites par le narrateur mais non envoyées à leur destinataire : l'homme qui vient de rompre avec lui.
J'ai rapidement pensé à Se résoudre aux adieux de Philippe Besson, ce qui est plutôt un compliment venant de moi. J'y ai retrouvé cette façon sensible de mettre des mots sur des sentiments à la fois très personnels et universels, ceux que l'on ressent après une rupture. Cela dure quelques jours, quelques semaines, quelques mois, cela évolue au fil du temps, il y a des avancées et des reculs, des obstacles qu'on pensait avoir franchis mais que l'on retrouve face à soi plus tard. Tout cela, on le retrouve dans ce court mais beau livre.
Zéro Janvier reviewed Temps volés by Simon Vandereecken
Temps volés
3 étoiles
Rédiger la critique de ce roman n'est pas un exercice facile pour moi.
D'abord parce que l'auteur de ce livre est présent sur Goodreads, lit certaines de mes critiques et tombera très certainement sur celle-ci. C'est déjà intimidant en soi.
Ensuite parce que j'ai un sentiment ambigu à l'issue de cette lecture.
C'est un livre qui se lit très bien, je l'ai d'ailleurs dévoré en quelques heures au cours d'une journée où j'avais beaucoup de temps libre. Je n'ai pas été particulièrement emballé par les premiers chapitres : le style est simple, presque trop simple parfois, on suit un quotidien ordinaire, presque trop ordinaire parfois. Il y a ensuite une bascule au milieu du récit, un événement qui change le ton et nous entraine dans un récit plus sombre. C'est peut-être, et c'est malheureux, là où le roman est le meilleur, avant de retomber dans quelque chose de plus apaisé. …
Rédiger la critique de ce roman n'est pas un exercice facile pour moi.
D'abord parce que l'auteur de ce livre est présent sur Goodreads, lit certaines de mes critiques et tombera très certainement sur celle-ci. C'est déjà intimidant en soi.
Ensuite parce que j'ai un sentiment ambigu à l'issue de cette lecture.
C'est un livre qui se lit très bien, je l'ai d'ailleurs dévoré en quelques heures au cours d'une journée où j'avais beaucoup de temps libre. Je n'ai pas été particulièrement emballé par les premiers chapitres : le style est simple, presque trop simple parfois, on suit un quotidien ordinaire, presque trop ordinaire parfois. Il y a ensuite une bascule au milieu du récit, un événement qui change le ton et nous entraine dans un récit plus sombre. C'est peut-être, et c'est malheureux, là où le roman est le meilleur, avant de retomber dans quelque chose de plus apaisé.
Je suis embêté car ce n'est pas mal écrit, ce n'est pas totalement raté, mais il m'a manqué un déclic pour plonger totalement dans ce roman. Peut-être à cause de personnages certes sympathiques mais qui manquent un peu de chair, de profondeur, pour s'attacher réellement à eux. Plusieurs fois au cours de ma lecture, je me suis fait la réflexion que d'une certain façon le roman était dans un entre-deux maladroit, pas assez ceci ou trop cela, sans réussir à mettre le doigt sur ce qui freinait mes ardeurs.
Zéro Janvier reviewed Leviathan by Scott Westerfeld (Leviathan)
Leviathan
4 étoiles
Quel plaisir de lire un tel roman ! Du Steampunk comme je l'aime : divertissant, intéressant et inspiré de l'Histoire réelle.
Scott Westerfeld imagine ici une Première Guerre Mondiale dans laquelle les deux camps s'affrontent avec des technologies très différentes : mécaniques pour l'Allemagne et l'Autriche-Hongrie avec les machines géantes, biologiques pour l'Angleterre où les découvertes de Darwin sont allées beaucoup plus loin que dans la réalité et ont permis de concevoir des animaux géants capables de voler, tels des zeppelins vivants.
Dans ce cadre original et sympathique, l'auteur nous propose de deux le destin de deux adolescents : d'une part Aleksander, le fils de l'archiduc d'Autriche dont la mort à Sarajevo au début de l'été 1914 déclenche la guerre ; d'autre part Deryn Sharpe, une jeune fille qui se fait passer pour un garçon pour être recrutée au sein de l'armée britannique.
C'est rythmé, fun, plaisant à lire : …
Quel plaisir de lire un tel roman ! Du Steampunk comme je l'aime : divertissant, intéressant et inspiré de l'Histoire réelle.
Scott Westerfeld imagine ici une Première Guerre Mondiale dans laquelle les deux camps s'affrontent avec des technologies très différentes : mécaniques pour l'Allemagne et l'Autriche-Hongrie avec les machines géantes, biologiques pour l'Angleterre où les découvertes de Darwin sont allées beaucoup plus loin que dans la réalité et ont permis de concevoir des animaux géants capables de voler, tels des zeppelins vivants.
Dans ce cadre original et sympathique, l'auteur nous propose de deux le destin de deux adolescents : d'une part Aleksander, le fils de l'archiduc d'Autriche dont la mort à Sarajevo au début de l'été 1914 déclenche la guerre ; d'autre part Deryn Sharpe, une jeune fille qui se fait passer pour un garçon pour être recrutée au sein de l'armée britannique.
C'est rythmé, fun, plaisant à lire : un très bon moment de détente. La suite m'attend, avec le deuxième volume de la trilogie. J'y cours !
Zéro Janvier reviewed Behemoth by Scott Westerfeld (Leviathan, #2)
Behemoth
4 étoiles
Toujours aussi divertissant et plaisant à lire !
On continue à suivre les aventures respectives d'Aleksandar, l'héritier secret du trône d'Autriche-Hongrie, et de Deryn/Dylan, la jeune écossaise qui se cache sous l'uniforme d'un jeune officier de la Navy britannique.
Ce deuxième tome les mène à Constantinople, ou Instanbul comme l'appellent désormais ses habitants. Nos deux protagonistes sont plongés au coeur d'intrigues politiques entre l'Allemagne et la Grande-Bretagne qui veulent attirer l'Empire ottoman dans leur camp pour le conflit mondial qui vient de commencer. Sur place, le sultan doit également faire face à des rebelles qui espèrent réussir là où leur précédente révolution avait échoué quelques années plus tôt.
On a également le droit à un pseudo-triangle amoureux mais cela reste discret et plutôt drôle à lire. Seul petit bémol à ce propos : si les sentiments naissants de Deryn/Dylan pour Alek sont décrits, l'auteur s'aventure très peu sur ce que …
Toujours aussi divertissant et plaisant à lire !
On continue à suivre les aventures respectives d'Aleksandar, l'héritier secret du trône d'Autriche-Hongrie, et de Deryn/Dylan, la jeune écossaise qui se cache sous l'uniforme d'un jeune officier de la Navy britannique.
Ce deuxième tome les mène à Constantinople, ou Instanbul comme l'appellent désormais ses habitants. Nos deux protagonistes sont plongés au coeur d'intrigues politiques entre l'Allemagne et la Grande-Bretagne qui veulent attirer l'Empire ottoman dans leur camp pour le conflit mondial qui vient de commencer. Sur place, le sultan doit également faire face à des rebelles qui espèrent réussir là où leur précédente révolution avait échoué quelques années plus tôt.
On a également le droit à un pseudo-triangle amoureux mais cela reste discret et plutôt drôle à lire. Seul petit bémol à ce propos : si les sentiments naissants de Deryn/Dylan pour Alek sont décrits, l'auteur s'aventure très peu sur ce que pourrait ressentir Alek pour son ami, qu'il croit être un garçon et dont il se sent pourtant proche. J'imagine que cela sera exploré dans le troisième tome quand, inévitablement, Alek découvrira la véritable identité de de Deryn/Dylan mais je trouve que cela aurait mérité d'être abordé dès maintenant, avec toute l'ambiguïté que cela pouvait amener. Peut-être un manque d'audace de l'auteur dans ce cas précis.
Ceci étant dit, j'ai pris beaucoup de plaisir à lire le deuxième volume de cette trilogie. Le récit fonctionne très bien, le rythme est bien mené et les personnages sont toujours sympathiques à suivre. Les scènes d'action ne sont peut-être pas celles qui me passionnent le plus, mais l'équilibre est parfait entre ce genre de scènes et celles où on explore la psychologie des personnages. Chacun peut y trouver son compte. Vivement la suite, et la fin !
Zéro Janvier reviewed Goliath by Scott Westerfeld (Leviathan, #3)
Goliath
4 étoiles
La trilogie Leviathan s'achève avec un troisième tome plutôt réussi. Il y a des moments où j'ai eu l'impression que cela tournait un peu en rond ou que ça s'essoufflait par rapport aux deux premiers romans, mais le récit reste plaisant à lire.
Le point fort de cette trilogie reste ses deux protagonistes principaux et l'évolution de leur relation. C'était inévitable et même attendu : Alek découvre enfin la véritable identité de Dylan/Deryn. Cela change à la fois tout et peu de chose entre eux, c'est écrit très joliment et en évitant autant que possible les clichés.
La fin m'a bien plu : les principales intrigues sont closes, on sent que l'histoire pourrait continuer mais qu'il est temps de laisser les personnages poursuivre leurs aventures sans nous.
Globalement, j'avais lu plutôt de bonnes choses sur cette trilogie et je n'ai pas été déçu. C'est vraiment de la bonne littérature Young …
La trilogie Leviathan s'achève avec un troisième tome plutôt réussi. Il y a des moments où j'ai eu l'impression que cela tournait un peu en rond ou que ça s'essoufflait par rapport aux deux premiers romans, mais le récit reste plaisant à lire.
Le point fort de cette trilogie reste ses deux protagonistes principaux et l'évolution de leur relation. C'était inévitable et même attendu : Alek découvre enfin la véritable identité de Dylan/Deryn. Cela change à la fois tout et peu de chose entre eux, c'est écrit très joliment et en évitant autant que possible les clichés.
La fin m'a bien plu : les principales intrigues sont closes, on sent que l'histoire pourrait continuer mais qu'il est temps de laisser les personnages poursuivre leurs aventures sans nous.
Globalement, j'avais lu plutôt de bonnes choses sur cette trilogie et je n'ai pas été déçu. C'est vraiment de la bonne littérature Young Adult et steampunk, pour celles et ceux qui s'intéressent à ces genres.
Zéro Janvier reviewed L'équilibre des paradoxes by Michel Pagel
L'équilibre des paradoxes
5 étoiles
Brillant. Voilà le premier qualificatif qui me vient en tête en terminant ce formidable roman.
En un peu de plus de quatre cent pages, Michel Pagel propose un récit captivant qui même très habilement des thématiques classiques de la science-fiction : les voyages dans le temps, les univers parallèles, et les paradoxes qui y sont attachés.
La multitude de personnages et de points de vue rend le récit particulièrement vivant et rythmé, et l'intrigue est géniale, au sens premier du terme, du début à la fin. J'ai dévoré ce roman, à la fois intelligent et divertissant. Un mélange parfait de science-fiction classique, de steampunk et d'uchronie. Je vais me répéter, mais tant pis : absolument brillant.
Zéro Janvier reviewed La Lune n'est pas pour nous by Johan Heliot (Trilogie de la Lune, #2)
La Lune n'est pas pour nous
5 étoiles
Ce deuxième volume de la trilogie de la Lune, de Johan Heliot, est aussi exceptionnel que le premier.
Le récit reprend dans les années 1930. Après la chute de Napoléon III, l'Europe a sombré dans une grande guerre totale qui a mis le continent à feu et à sang. L'Allemagne est sortie victorieuse de ce conflit mais cette victoire n'empêche pas, des années plus tard, l'accession au pouvoir d'Adolf Hitler et des nazis, qui rend la colonie lunaire responsable de tous les malheurs du monde. La France est dominée par les ligues fascistes et envisage de collaborer étroitement avec le régime nazi. L'Angleterre est isolée.
Voilà pour le contexte que nous propose Johan Heliot pour ce deuxième volet. Il nous présente également toute une galerie de personnages, en grande partie inspirés de personnalités historiques. Les références sont foiso,nantes mais sans que cela fasse de l'ombre au récit.
L'intrigue est captivante, …
Ce deuxième volume de la trilogie de la Lune, de Johan Heliot, est aussi exceptionnel que le premier.
Le récit reprend dans les années 1930. Après la chute de Napoléon III, l'Europe a sombré dans une grande guerre totale qui a mis le continent à feu et à sang. L'Allemagne est sortie victorieuse de ce conflit mais cette victoire n'empêche pas, des années plus tard, l'accession au pouvoir d'Adolf Hitler et des nazis, qui rend la colonie lunaire responsable de tous les malheurs du monde. La France est dominée par les ligues fascistes et envisage de collaborer étroitement avec le régime nazi. L'Angleterre est isolée.
Voilà pour le contexte que nous propose Johan Heliot pour ce deuxième volet. Il nous présente également toute une galerie de personnages, en grande partie inspirés de personnalités historiques. Les références sont foiso,nantes mais sans que cela fasse de l'ombre au récit.
L'intrigue est captivante, le style est très plaisant, le roman est à la fois divertissant et intelligent Je serais bien en peine de trouver un défaut notable à ce livre. Après un premier tome très réussi, le deuxième l'est tout autant et c'est assez remarquable pour être souligné. J'espère que le troisième garde le même niveau !
Zéro Janvier reviewed La Lune vous salue bien by Johan Heliot (Trilogie de la Lune, #3)
La Lune vous salue bien
3 étoiles
Après deux premiers volets absolument géniaux, j'ai été déçu par le troisième et dernier roman de cette trilogie.
L'ambiance de l'Amérique de la fin des années 1950 m'a semblé bien rendue, pour ce que j'en sais en tout cas. Les références culturelles et historiques sont toujours nombreuses, mais c'était presque trop cette fois-ci : j'ai eu l'impression d'être noyé sous un flot continu de personnalités connues, ou un peu moins connues.
Le récit lui-même m'a un peu ennuyé, malgré quelques idées séduisantes. Le protagoniste, un Boris Van reconverti en assassin pour les services secrets français, ne m'a pas vraiment plu et ses aventures m'ont laissé relativement indifférent. Finalement, j'ai plus été séduit par l'ambiance du roman que par son intrigue. Au point de survoler certaines pages pour achever cette lecture avec beaucoup de regrets.
C'est dommage car j'ai tellement aimé les deux premiers livres de la trilogie, j'aurais aimé qu'elle …
Après deux premiers volets absolument géniaux, j'ai été déçu par le troisième et dernier roman de cette trilogie.
L'ambiance de l'Amérique de la fin des années 1950 m'a semblé bien rendue, pour ce que j'en sais en tout cas. Les références culturelles et historiques sont toujours nombreuses, mais c'était presque trop cette fois-ci : j'ai eu l'impression d'être noyé sous un flot continu de personnalités connues, ou un peu moins connues.
Le récit lui-même m'a un peu ennuyé, malgré quelques idées séduisantes. Le protagoniste, un Boris Van reconverti en assassin pour les services secrets français, ne m'a pas vraiment plu et ses aventures m'ont laissé relativement indifférent. Finalement, j'ai plus été séduit par l'ambiance du roman que par son intrigue. Au point de survoler certaines pages pour achever cette lecture avec beaucoup de regrets.
C'est dommage car j'ai tellement aimé les deux premiers livres de la trilogie, j'aurais aimé qu'elle s'achève pour moi sur une meilleure impression. Cela n'enlève rien à la qualité exceptionnelle des deux premiers volumes, mais c'est tout de même dommage pour l'ensemble de la trilogie.
Zéro Janvier reviewed Être en train by David Medioni
Etre en train
2 étoiles
Une petite déception avec ce recueil de chroniques sur les voyages en train. Il y a quelques observations bien senties, mais globalement c'est assez convenu et je n'ai pas toujours été captivé par les propos de l'auteur. Au-delà de l'hommage vibrant au train, que je partage totalement, cela m'a semblé manquer un peu de souffle, ou de piquant.
Zéro Janvier reviewed Les Enchantements d'Ambremer by Pierre Pevel (Le Paris des Merveilles, #1)
Les Enchantements d'Ambremer
4 étoiles
Un Paris de la Belle Époque mais féérique, où la Tour Eiffel a été construite en bois blanc, où l’on croise des fées, des gnomes, des ondines dans les fontaines, des magiciens ayant pignon sur rue. C’est le cadre que nous propose Pierre Pevel dont le premier tome de sa trilogie du Paris des Merveilles.
L’intrigue est classique mais bien menée, les personnages sont plaisants à suivre. Il y a quelques trouvailles sympathiques, en particulier ces chats-ailés qui absorbent le contenu des livres sur lesquels ils dorment.
J’ai bien aimé ce roman, peut-être pas parfait mais vraiment plaisant à lire. Une intrigue prenante à défaut d’être originale, une ambiance envoûtante, que demander de plus ?